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Démonstration de prise de commande avec signature électronique S/MIME

Nous sommes persuadés que la signature électronique
est une technologie indispensable au développement du commerce en ligne.
Ce document a pour but d'expliquer pourquoi nous en sommes convaincu
et de faire une démonstration réelle d'une prise de commande en ligne
avec signature électronique. Et d'en tirer des perspectives...

Pourquoi la signature électronique ?

En ce mois de Mars 2000, la France vient de voter la loi sur la signature électronique, transcrivant ainsi la directive européenne ( loi n° 2000-230). En attendant les décrets d'applications, qui sont en réalité le coeur de cette loi, on peut déjà réfléchir à son utilisation concrète.

Dans la vie "de tous les jours" nous sommes tous amenés à signer des documents (contrats d'assurance, bons de commande, lettres, chèques, etc.). Naturellement avec la dématérialisation des documents il nous faut pouvoir continuer à signer ces documents

Prenons l'exemple de l'achat d'un micro-ordinateur. Quand vous allez chez votre revendeur micro, que vous lui faîtes faire un devis et que vous tombez d'accord, vient le moment de la commande. Le commerçant vous fait alors signer un bon de commande détaillant l'ordinateur commandé, les conditions de ventes et les conditions de paiement. Tous ces éléments contractuels sont variables en fonction des conditions négociées. Admettons que mon revendeur me connaît bien, j'ai pu négocier mon ordinateur pour dans 10 jours sans versement d'acompte mais avec paiement comptant lors de la remise de l'ordinateur. Tout cela a pu se faire sans problème grâce à la signature du bon de commande.

Pour effectuer ce même achat à distance sans papier ni fax et sans faire intervenir de notaire, il est indispensable de pouvoir signer la version électronique du bon de commande, c'est à dire l'ensemble description du matériel, conditions de ventes et de paiement. On se rend compte ici combien se focaliser sur la signature électronique du paiement est une erreur ; nous y reviendrons.

Les technologies de signature électroniques (tels PGP et S/MIME) le permettent. De nombreux logiciels incorporent les fonctions de signature électroniques, dont le plus connu est le logiciel de courrier électronique. Signer électroniquement est donc une chose relativement simple et facile d'accès, par contre il faut pouvoir savoir avec précision qui signe. Pour ce faire, les technologies actuelles se basent sur un certificat. Ce certificat n'est autre qu'une carte d'identité électronique. Il comporte :

  • des informations d'identification de son titulaire (par exemple nom, prénom, adresse, adresse email, etc.)

  • une clef publique (un outil cryptographique qui est associé à une clef privée secrètement conservée par le titulaire du certificat)

  • le numéro de série du certificat

  • l'identification de l'émetteur du certificat

  • la signature électronique de l'émetteur

Vous remarquerez l'extrême similitude avec une carte d'identité qui comporte exactement la même structure. Le certificat électronique est donc ainsi délivré par un émetteur qui vérifie les informations d'identification du titulaire et engage sa bonne foi en émettant le certificat.

Il est donc évident que la validité d'un certificat et la confiance que l'on peut lui attribuer est entièrement dépendante du sérieux de son émetteur (autrement appelé autorité de certification ou CA). L'Etat définira donc dans son décret d'application des critères permettant de déterminer les autorités dignes de confiance, dont les certificats seront reconnus légalement pour la signature électronique.

Sans attendre cette reconnaissance d'un Etat, des autorités de certification se sont mis en place dès 1995. Ainsi VeriSign le leader mondial, via sa filiale Thawte, est l'un des plus importants émetteurs de certificats S/MIME avec validation d'identité. Il existe aussi de nombreux émetteurs de certificats sans validation d'identité qui attendent la définition de règles claires (le décret) pour proposer une offre commerciale de certificats avec validation d'identité. Nous n'avons retenus que les certificats émis par Verisign et Thawte avec validation d'identité comme émetteurs valide pour notre service de prise de commande avec signature électronique S/MIME.

En effet, dans notre exemple ci-dessus, le commerçant veut recevoir son bon de commande complet signé électroniquement par l'acheteur. Pour que cette signature électronique soit valide, il faut qu'elle soit fabriquée avec un certificat qui identifie personnellement l'acheteur, autrement dit un certificat avec validation d'identité qui soit reconnu par la directive européenne sur la signature électronique. Grâce à ceci le commerçant sait que la signature a une valeur légale et peut donc traiter la commande de la même façon qu'avec un bon de commande papier.

J'attire votre attention sur le fait que le véritable problème du commerce électronique aujourd'hui n'est pas la sécurisation des moyens de paiement (notamment la carte bancaire) comme certains s'efforcent à nous le faire croire. D'abord il faut casser le mythe qui voudrait que le commerce électronique soit synonyme de paiement par carte bancaire! Il y a d'autres modes de paiement parfaitement acceptable par exemple le virement bancaire (national ou international) qui ne cesse de s'améliorer notamment grâce à la prise en ligne d'ordre de virement sur les interfaces minitel et web des banques. L'autre mode qui s'adapte très bien à la vente à distance c'est le contre-remboursement où l'acheteur règle le livreur à réception (quoi de plus sécurisant pour l'acheteur ?).

Nous voulons insister sur le fait que sécuriser les paiements carte bancaire notamment avec SET ou Cybercomm ne règle en rien les véritables problèmes du commerçant. Car le véritable souci du commerçant à distance c'est d'avoir un contrat légalement signé par l'acheteur. C'est ce contrat qui entre autres définit les conditions et modes de paiement. Et n'oublions pas que l'acheteur veut également avoir un contrat signé par le commerçant qui lui garantit la bonne prise en compte de sa commande. La non-répudiation du paiement carte bancaire dans ce contexte n'est qu'un tout petit problème qui se trouve de fait réglé par la signature électronique du bon de commande.

La vente à distance par carte bancaire n'a pas été inventée pour internet. Elle a d'abord été mise en place pour la vente à distance par téléphone et minitel. Qu'est ce qui différentie la vente à distance carte bancaire de la vente de proximité? Non ne n'est pas la saisie du code confidentiel de la puce des cartes françaises qui ne sert qu'à authentifier le porteur de la carte avec la carte ! C'est la signature du ticket, c'est à dire la signature du moyen de paiement. Et c'est justement cette signature que permets désormais la signature électronique du bon de commande.

Il faut donc travailler sur le fond du problème : permettre au commerçant et au consommateur de signer électroniquement de véritables contrats, qu'ils soient bon de commande ou contrat d'assurance !

Nous allons maintenant vous présenter notre application de prise de commande avec signature électronique S/MIME.

Notre plate-forme de prise de commande

Notre démonstration découle directement d'un module de prise de commande par CB pour notre division satellite qui vend des abonnements d'accès à une base de connaissance web. La prise de commande se fait via un formulaire. L'acheteur doit accepter la licence d'utilisation du produit, et de ce fait nous incluons la licence avec le bon de commande de façon à la faire signer avec. De même il faut inclure les éventuelles conditions de ventes, paiement, livraison, applicable à chaque contrat.

Le résultat du formulaire (accessible uniquement en HTTPS) est envoyé à un CGI sur le serveur qui effectue des vérifications préliminaires minimales. La fonction essentielle du CGI est de stocker la commande et de renvoyer à l'utilisateur le texte du contrat qui devra être retourné signé. Un hash de ce texte est stocké sur le serveur.

L'utilisateur se voit alors présenter une page lui demandant de confirmer sa commande par courrier électronique signé ou signé et chiffré. S'il utilise Netscape Communicator il lui suffit de cliquer sur un lien qui fait s'ouvrir une fenêtre de composition email automatiquement remplie ; il ne lui reste qu'à relire, vérifier que l'envoi est signé et envoyer. S'il utilise Internet Explorer il lui faudra manuellement composer le message par copier/coller parce que IE refuse les URLs qui dépassent une certaine taille.

Le courrier électronique est alors reçu par le serveur. Le programme recevant cet email va effectuer plusieurs actions :

  1. Vérifier que le message est bien signé (ou chiffré et signé) par S/MIME

  2. Vérifier l'intégrité de la signature et extraire le certificat

  3. Vérifier que le certificat est émis par VeriSign ou Thawte

  4. Vérifier que le certificat n'est pas révoqué (en cours d'implémentation)

  5. Vérifier que le certificat comporte une identité validée (en rapport avec la CPS de l'autorité)

  6. Vérifier que le contenu du message signé est exactement le contrat envoyé (aucune altération du contrat n'est évidement permis)

  7. Stocker la commande avec le message signé intégral. C'est la preuve pour le commerçant.


Si toutes ces vérifications sont concluantes, alors la confirmation de la commande est acceptée et passée au module de traitement de la commande.

Le module de traitement de la commande est classique et dépend évidement de chaque type de commerçant. Si la commande contient un paiement carte bancaire, il fait effectuer le débit CB. Le système bancaire français ne permet malheureusement pas une vérification sur le porteur ; aux USA on fournirait avec la demande de débit de la carte le nom du porteur du certificat de façon à s'assurer que la signature électronique est aussi valide pour la carte bancaire. Cette fonctionalité sera indispensable pour s'assurer que le titulaire du certificat est également le porteur de carte.

Ensuite si rien ne s'oppose à la commande, le système envoie par courrier électronique signé la confirmation de commande. C'est le reçu du consommateur, qui lui permet de s'assurer que la commande est prise en compte dans les termes convenus. Ce reçu doit comporter les éléments contractuels importants (délai de livraison, conditions d'annulation, etc.).

La théorie vous a séduit ? Vous voulez voir si cela marche vraiment ? Et bien pas de problème, notre démonstration est en ligne. Pour en voir tous les aspects il vous faut un certificat S/MIME avec validation d'identité pour jouer le rôle du client et un certificat S/MIME quelconque pour jouer le rôle du marchand. Vous pouvez vous procurer un certificat Thawte avec validation d'identité en ouvrant un compte freemail et en faisant valider votre identité par des accréditeurs.

Pour la démonstration vous pouvez être le marchand et le client avec 1 seul certificat avec validation d'identité. Il faut que vous communiquiez votre certificat de marchand au serveur au préalable. Il suffit pour cela d'envoyer un email signé S/MIME à tag-smime-store@TBS-internet.com Notez également que pour facilier la démonstration un certain nombre de vérifications ne sont pas appliquées. Par ici la démonstration !
Et comme cette technologie est vraiment opérationnelle, vous pouvez passer une véritable commande ici (attention, vous serez débité !)

Conclusions et objectifs

Cette démonstration montre tout d'abord que c'est fonctionnel. On peut faire signer des contrats sur internet avec S/MIME ! Et de plus pour l'utilisateur, ce n'est pas compliqué :
2 clics suffisent avec Communicator (et on peut parier que Microsoft corrigera rapidement le problème qui empêche son logiciel d'être aussi fonctionnel) ! De plus, on peut traiter ces contrats signés de façon automatisée ! Goal !

La disponibilité de cette technologie est un grand achèvement pour le commerce électronique, c'est le début d'une nouvelle ère : celle de la signature de contrats électroniques. Nous en sommes persuadés, cette technologie va lancer le e-commerce de deuxième génération !

Alors évidement on va entendre tout un tas d'objections sur le thème de la sécurité et de la simplicité.

En premier lieu il faut dire que la disponibilité des certificats avec validation d'identité est quasi nulle aujourd'hui ; il n'y a pas plus de quelques centaines de porteur en France. Mais on peut compter sur la volonté de mise en concurrence des CA en France pour rapidement combler ce manque.

Evidement on va nous dire que le stockage des certificats et des clefs privées sur le disque dur est un vrai danger, ce qui n'est pas faux si les clefs privées ne sont pas chiffrées. Qu'on se rassure, il existe sur le marché des kits cartes à puce et mieux, des trousseaux USB, à faible coût. Quoi de mieux pour transporter ses clefs, certificats et mots de passe qu'un trousseau que vous branchez dans le port USB de la machine que vous utilisez ? De quoi rassurer le lobby français des cartes à puce, messieurs proposez-nous des trousseaux USB avec processeur cryptographique !

Quant à la simplicité, il n'y a pas de souci à se faire. Le processus d'obtention d'un certificat S/MIME avec validation d'identité est certes encore un peu complexe, mais cela va se simplifier (toutefois il est évident que les contraintes liées à la vérification d'identité sont lourdes). Sans nul doute, les navigateurs web vont intégrer la technologie S/MIME et permettre, sans passer par une fenêtre de courrier électronique, de signer des formulaires. Les trousseaux vont devenir monnaie courante! Nous sommes bien là devant l'avenir du commerce électronique.

Evidement il faut toujours des mécontents et sur ce coup là, les banques ne tireront probablement pas leur épingle du jeu avec leur système SET et autre Cybercomm. Ces systèmes sont trop spécifiques aux intérêts bancaires et ne résolvent pas les véritables enjeux du commerce électronique (voir aussi les graves problèmes de sécurité du système carte bancaire français). Tout n'est pas perdu pour les banques, elles peuvent toujours se reconvertir en autorité de certification, délivrer des certificats sur les puces des cartes bancaires et proposer des lecteurs de cartes USB ouverts à leurs clients...

Enfin, n'oublions surtout pas après avoir beaucoup parlé de commerce qu'il n'y a pas que le commerce sur internet. L'internet non-marchand aura lui aussi besoin d'authentification, de signature et de confidentialité et qu'il faut pour cela que les technologies restent ouvertes. Et il faudra aussi que la délivrance de certificats avec vérification d'identité puisse se faire dans un cadre non-marchand par cooptation mutuelle dans l'esprit PGP (le système web-of-trust de Thawte en est un excellent exemple). Gardons-nous bien d'imposer directement ou indirectement un système 100 % commercial.



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Dernière modification: 1 July 2020
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