Dès le moment où vous proposez un service sur un site web, il est nécessaire qu'une relation de confiance s'installe entre vous et le consommateur potentiel. C'est d'autant plus indispensable si vous souhaitez faire de la vente en ligne. Il y a un minimum d'informations légales à afficher, le droit du consommateur doit être respecté, etc. Voici quelques conseils.
La moindre des politesses est de se présenter. Mettez le visiteur en confiance dès le début en lui indiquant que le site est authentique et qui en est le gérant. Pour cela établissez dès la première page de votre site un lien sécurisé vers une page sommaire identité (nommée "mentions légales"). Sur cette page, placez les informations suivantes :
Puis, proposez à l'utilisateur de vérifier le certificat d'authenticité du site qui prouve que ce qu'il lit n'est pas une contrefaçon. Pour se faire indiquez :
"Notre boutique est sécurisée par SSL, vous pouvez vérifier que vous n'êtes pas en train de consulter une contrefaçon. Il suffit pour cela de vérifier que les informations ci-dessus correspondent au certificat de sécurité que vous pouvez faire apparaître :
Si vous ne trouvez pas le petit cadenas doré ou la clef dorée, vous n'êtes pas en mode sécurisé. Vous ne pouvez donc pas vérifier l'origine de la page. Cela peut être une contrefaçon.
Si vous vous adressez à un public international, faîtes des versions multiligues de cette page (l'anglais étant un minimum...).
Nous vous conseillons de mettre l'utilisateur en mode sécurisé dès le début de sa visite et de l'y maintenir. Ceci vous permet de lui garantir qu'il est bien sur votre site et que toutes les informations qu'il peut saisir (par exemple son identité ou mot de passe) transitent en sécurité. Aussi : vérifiez bien si vous utilisez des frame, que le cadena doré est bien visible (rien de plus déroutant qu'un site sécurisé mais dont le cadena n'apparaît pas).
L'usage d'un certificat SSL pour authentifier les sites web nous paraît indispensable même si le paiement se fait via un organisme financier lui même sécurisé. Il est beaucoup plus facile de faire une contrefaçon d'un site web que de casser un cryptage SSL. Spoofer un nom de domaine n'est pas particulièrement difficile non plus. Le certificat SSL permet à l'utilisateur de distinguer le vrai du faux, il permet véritablement l'authentification de votre site web.
>> POUR OBTENIR UN CERTIFICAT SSL, voyez ici.
Sur la page d'identité que nous venons de décrire, nous vous conseillons de mettre toutes les autres informations légales. Mettez :
Pour mettre vos clients en confiance et pour vous prémunir des risques de fraude carte bancaire, vous pouvez vous assurer. Vos clients seront sensibles à cette marque de crédibilité et à cette garantie supplémentaire. Ce type d'assurance est proposé par :
Fia-net, premier assureur du commerce en ligne, complémentaire des systèmes sécurisés - son label d'assurance garantit les pertes financières des vendeurs et des consommateurs sur internet.
Certaines boutiques en ligne ne founissent pas de certificat SSL et utilisent des systèmes de commande sécurisés et gérés par des tiers. Bien que les transactions soient sécurisées, le site ne fournit alors pas d'information sur son identité.
DANS CE CAS COMMENT RASSURER L'INTERNAUTE ? Symantec, autorité de certification la plus connue au monde, met en place un "label", nouveau produit non SSL qui peut venir compléter le certificat de votre système de commande. Le Symantec Safe Site assure aux internautes qu'un tiers de confiance garanti l'identité du propriétaire du site Internet.
Voici quelques points à noter (copie du site Legifrance qui contient d'autres informations utiles). Il est souhaitable de mettre cette information à disposition des utilisateurs (au moins pour leur faire savoir auprès de qui et par quel moyen ils peuvent se rétracter) :
Le consommateur peut dénoncer le contrat de vente d'un bien meuble ou de fourniture d'une prestation de service par lettre recommandée avec demande d'avis de réception en cas de dépassement de la date de livraison du bien ou d'exécution de la prestation excédant sept jours et non dû à un cas de force majeure.
Ce contrat est, le cas échéant, considéré comme rompu à la réception, par le vendeur ou par le prestataire de services, de la lettre par laquelle le consommateur l'informe de sa décision, si la livraison n'est pas intervenue ou si la prestation n'a pas été exécutée entre l'envoi et la réception de cette lettre. Le consommateur exerce ce droit dans un délai de 60 jours ouvrés à compter de la date indiquée pour la livraison du bien ou l'exécution de la prestation. Sauf stipulation contraire du contrat, les sommes versées d'avance sont des arrhes, ce qui a pour effet que chacun des contractants peut revenir sur son engagement, le consommateur en perdant les arrhes, le professionnel en les restituant au double.
ATTENTION : se pose ici le problème de la preuve de l'engagement pris par le professionnel de livrer à une certaine date. L'on pourrait proposer au professionnel de confirmer systématiquement par écrit les termes de l'offre qu'il fait au consommateur.
REMARQUE : le décret n° 92-1156 du 13 octobre 1992 a fixé à 3 000 F le seuil à partir duquel il est obligatoire de mentionner dans le contrat la date limite de livraison ou d'exécution du service.
NOTE : bien que toutes les précautions aient été prises lors de la compilation de ces informations, nous ne pouvont pas être tenu responsable des erreurs ou omissions ; elles ne peuvent être assimilées à du conseil juridique.